Le village a dénombré deux Morts pour la France à l’issue de la Première Guerre mondiale : Alfred Charpiot et Joseph Duprez. Ces deux noms sont inscrits sur un vitrail, installé dans l’église paroissiale intercommunale de Brebotte et offert à leur mémoire par les paroissiens.

À l’issue de la Première Guerre mondiale, le village a dénombré deux Morts pour la France, Alfred Charpiot (né à Bretagne en 1889, cultivateur) et Joseph Duprez (né à Bretagne en 1883, cultivateur), alors qu’il comptait 181 habitants au recensement de 1911. Le monument aux morts de la commune indique ces deux noms complétés, pour chacun d’eux, par un médaillon émaillé avec leur portrait. Aucun autre nom n’a été ajouté ultérieurement, car aucun Mort pour la France n’a été à déplorer au village à l’issue du conflit de 39-45.

Après l’armistice de 1918, « la floraison du vitrail patriotique est plus qu’évidente, c’est le caractère si particulier de la Première Guerre mondiale, par sa durée, par les pertes humaines considérables, par les destructions, y compris d’édifices religieux, par le développement pendant et après le conflit d’un véritable culte du souvenir et de la mémoire des combattants dont le vitrail va devenir un support. Les vitraux patriotiques expriment en image ce lien très fort
entre le patriotisme et la foi catholique à un moment donné de notre histoire », écrit Jean-Jacques Danel, historien d’art, à ce sujet.

"À la mémoire des morts pour la patrie de la commune de Bretagne"

Cet élan a poussé les paroissiens à offrir un témoignage à ses morts, qui s’est traduit par la pose d’un vitrail dans l’église paroissiale intercommunale de Brebotte. Ainsi, à gauche de la nef, ce vitrail à caractère religieux, avec la Vierge à l’Enfant écrasant du pied le serpent, comporte une note patriotique dans sa partie basse avec l’épitaphe « À la mémoire des morts pour la patrie de la commune de Bretagne » entourée de drapeaux français.

De chaque côté de l’image, le caractère mémoriel de l’oeuvre est appuyé avec des colonnes entourées d’un ruban comportant les deux noms. Ce vitrail a été commandé à l’atelier du maître-verrier André Lavergne de Paris, qui l’a réalisé en 1920.

Source : L’Est Republicain