Les frelons asiatiques ont été découverts pour la première fois en 2020
dans le Territoire de Belfort. Ils constituent un véritable fléau pour les abeilles qu’ils chassent pour nourrir leurs larves et satisfaire leurs besoins en protéines. Ils exercent une pression constante sur les ruches, se relayant à leur entrée de sorte
que les abeilles ne vont plus prélever le nectar le pollen et l’eau indispensables à leur survie et à leur bonne santé.
Ces indésirables sont aussi des prédateurs pour les insectes de très
nombreux ordres (guêpes papillons araignées…) Leur existence a un impact véritablement négatif sur la pollinisation. Ils constituent également une nuisance pour l’arboriculture et la viticulture puisqu’ils se nourrissent des glucides qu’ils peuvent trouver sur les fruits.
Point positif : leur piqûre, certes douloureuse, ne s’avère pas plus dangereuse que celle des guêpes ou des abeilles pour les sujets non allergiques.
Plan d’action : signaler les individus et les nids
Les apiculteurs ont des méthodes pour piéger au printemps les fondatrices (reines pondeuses). Les nids, 5 fois plus populeux que ceux du frelon d’Europe et pouvant produire jusqu’à 1300 individus et 500 nouvelles fondatrices devront être détruits.
L’union nationale des apiculteurs français UNAF a produit un guide pratique intitulé Frelon asiatique que vous pourrez consulter en cliquant sur ce lien : https://www.unaf-apiculture.info/IMG/pdf/guidefrelon.pdf